Julien, opérateur sur commande numérique aux Ateliers DLB

Julien est opérateur sur commande numérique aux Ateliers DLB.
Il détaille son métier. 

Quelles études as-tu faites ?

J’ai fait un CAP menuisier chez les Compagnons du devoir, avant de participer à leur Tour de France pendant 4 ans.

As-tu toujours souhaité être menuisier ?

Le père d’un ami était menuisier.
Je me souviens que nous allions bricoler chez lui, j’ai toujours adoré ça !

Depuis quand es-tu chez DLB ?

Je suis arrivé aux Ateliers DLB en 2009, juste après mon Tour de France.  Je suis arrivé en tant que agenceur. 

Comment es-tu passé de la menuiserie « traditionnelle » à la commande numérique ?

Quand je suis arrivé, un collaborateur s’occupait déjà d’une commande numérique.
Cet outil a attiré ma curiosité, donc la personne en poste m’a formé à son utilisation.
C’est toujours bien d’avoir deux personnes qui savent utiliser la machine dans l’entreprise. 

Par la suite, les Ateliers DLB ont investi dans une commande numérique plus performante.
Comme elle est aussi plus complexe, j’ai suivi une formation pour l’utiliser.

En quoi consiste ton métier aujourd’hui ?

Je partage mon temps entre les programmes informatiques et la commande numérique.
Sur l’ordinateur, il faut calibrer le logiciel de programmation. C’est lui qui donne ensuite les ordres à la commande numérique.
Une fois que la CN est en marche, je veille au bon usinage des ouvrages.

 Est-ce important d’avoir de l’expérience en tant que menuisier à la CN ? 

Oui ! C’est même indispensable :
Cela permet de s’assurer du bon usinage de la machine : il faut qu’elle opère dans le bon sens du fil du bois, vérifier le bon fonctionnement de rentrer de l’outil dans la matière, faire contrôler qu’il n’y ait pas d’éclats, etc.

Les avantages d’avoir une commande numérique dans son atelier ?

C’est un gage de qualité : la machine est plus précise que l’humain (un peu comme en médecine finalement).
Sur les pièces complexes, cela limite le risque d’éclats par exemple.
Et de ce fait, c’est aussi un gain de temps.

Quelles sont les choses que tu préfères dans ton métier ?

J’aime quand je dois cogiter pour programmer la réalisation de pièces complexes.
Réaliser des moules pour aider au mieux la machine lors de son usinage.

Quel est l’ouvrage ou le chantier sur lequel tu as préféré travailler ?

C’était une table en chêne, pleine de courbes et des pieds biscornus.
Il a fallu beaucoup de réflexion lors de sa réalisation.