Thomas est dessinateur et technicien au sein du bureau d’études des Ateliers DLB, nous parle de son métier.
Depuis combien de temps exerces-tu ce métier ?
Je travaille en tant que dessinateur/technicien de bureau d’études depuis 9 ans maintenant. J’ai intégré les Ateliers DLB il y a 6 ans.
En quoi consiste ton métier ? Quelles sont tes missions au quotidien ?
Mon rôle est de concrétiser les projets des clients, sur l’aspect technique : j’élabore des plans et des dossiers de fabrication pour les menuisiers.
En fonction des dossiers, je suis amené à échanger avec les maîtres d’œuvre ou tout autre corps d’état pour avoir toutes les informations spécifiques aux chantiers.
C’est une étape primordiale, l’une des premières avant la fabrication.
Quels sont les critères, selon toi, pour devenir dessinateur/technicien de bureau d’études ?
Il est impératif d’avoir un baccalauréat professionnel ou un BTS en dessin.
Si on part avec des bases en menuiserie, c’est un gros avantage. Cela permet d’avoir un bagage technique plus important et de meilleures connaissances.
Je pense qu’il faut être rigoureux, afin d’éviter toute erreur. Il est aussi important d’être “souple” dans son travail et son emploi du temps pour se laisser le temps de gérer tous types d’imprévus. Et le plus important selon moi, c’est d’être passionné par son métier. Mais cela vaut pour tous les métiers !
Qu’est-ce qui te plaît le plus en tant que dessinateur ?
Le fait de participer à la préservation de monuments historiques. C’est valorisant de travailler sur des ouvrages aussi prestigieux que la Bibliothèque Nationale de France (le Carré Richelieu), le Musée Médiéval de Cluny, la Cité de la Céramique à Sèvres, le CNRS à Roscoff, le Château de Brest, ou des lieux insolites comme le phare de l’île Vierge ou les refuges de mer à Molène.
C’est aussi la passion du bois qui me fait autant aimer mon métier.
Quels sont les chantiers les plus marquants sur lesquels tu as travaillé ?
Le Carré Richelieu de la BNF à Paris, pour son prestige, ou la Manufacture des Tabacs à Morlaix.
Il y a aussi eu la plateforme culturelle de Morlaix, La Virgule, pour laquelle j’ai élaboré les plans de A à Z. Ça a été très enrichissant.
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